Découvrir le véritable amour. Et vivre heureux jusqu’à la fin de ses jours !

Conseils par Angèle Desgagné, AICI CIP … pour la mère de la mariée

1. Ayez toujours à cœur l’intérêt de votre fille. C’est sa journée spéciale…aidez-la à réaliser son rêve. Aidez-la à trouver la robe de mariage parfaite, celle qui mettra un grand sourire sur son visage. Comme mon mari l’a dit, « lorsqu’elle est  sortie de la salle d’essayage avec cette robe, cela m’a finalement fait réaliser qu’elle allait vraiment se marier. Elle était si radieuse et si belle que j’en ai eu le souffle coupé. J’ai réalisé que cette robe était sa robe ! »

2. Faites très attention à ne pas dépasser vos limites. N’oubliez pas que ce n’est pas votre mariage et que cela n’a rien à avoir avec vos regrets. Chaque mariée et chaque marié doivent prendre des décisions difficiles lors de la planification de leur mariage – certaines décisions sont plus difficiles à prendre que d’autres. Partagez votre propre expérience, vos idées et vos suggestions si on vous le demande, mais en fin de compte, laissez les mariés prendre la décision finale sans jugement ni pression. Rappelez-vous que ce ne sont pas les décisions faites par les futurs mariés qui sont importantes. C’est la manière dont ils gèrent la situation qui fait la différence … respectueusement et honorablement.

3. Adoptez votre futur gendre comme s’il était votre propre fils … et aussi sa culture, si elle est différente de la vôtre. Comme la population du Canada devient de plus en plus multi-culturelle, on peut s’attendre à ce que plusieurs de nos enfants se marient en dehors de notre culture et de notre religion. C’est une réalité pour la nouvelle génération, et une réalité à laquelle nous, en tant que parents, avons dû faire face lorsque l’une de nos filles s’est mariée. Nous avons décidé d’adopter notre gendre et sa culture et ce faisant, nous avons rencontré en ses parents, les personnes les plus sympathiques et les plus gentilles que nous puissions espérer. Nous avons découvert que nous avions beaucoup de choses en commun. Et que nous ne sommes pas si différents après tout ! Ma belle-mère, une femme très sage, m’a dit un jour : « Angèle, lorsque vous êtes arrivée dans notre famille, ce n’était pas le fait que vous étiez grecque ou pas. Catholique ou orthodoxe. Il s’agissait de votre qualité comme personne, et de la façon dont vous traitiez mon fils.». Tellement vrai !

4. Supervisez la dame d’honneur et les demoiselles d’honneur. Quand une personne accepte d’être dame ou demoiselle d’honneur, elle ne sait pas nécessairement ce que ce rôle implique. Cela peut être assez accablant pour celle qui n’en a jamais fait l’expérience. Dans certains cas, cela peut demander beaucoup plus de temps, d’effort et d’argent que prévu. Soyez-là pour elles et aidez-les à accomplir leurs tâches; guidez-les gentiment, si nécessaire. Vous pouvez peut-être leur fournir des suggestions sur la façon de rendre les choses plus simples et moins coûteuses. Si vous le pouvez, offrez-leur de couvrir certaines dépenses.

5. Magasinez tôt pour votre tenue de « mère de la mariée ». En achetant ma robe, j’ai été surprise de voir combien de mères avaient du mal à trouver une robe, si proche de la date du mariage. Donnez-vous amplement de temps, car trouver la robe parfaite pour la mère de la mariée prend considérablement plus de temps que d’acheter une robe de tous les jours. N’attendez pas à la dernière minute car vous serez frustrée et épuisée. J’ai commencé à magasiner un an d’avance pour ma robe avec l’une de mes bonnes amies qui me donne toujours de bons conseils objectifs. En tant que mère de la mariée, la tradition veut que vous ayez le premier choix de la couleur de la robe que vous désirez porter. Toutefois, discutez avec votre fille pour voir si elle a des attentes ou des préférences en ce qui concerne votre couleur.

6. Soyez reconnaissante pour le « père de la mariée » dans votre vie. Le père de la mariée est trop souvent oublié lors des préparatifs du mariage. Rappelez-vous que ce moment lui appartient aussi. C’est un moment très émouvant pour tout papa de voir sa « petite fille » se marier. Nous avons eu la chance d’avoir un mari et un père qui savait toujours quoi dire ou quoi faire, et qui était toujours là pour nous. À mon mari George … merci pour ta compréhension, ta patience et ton soutien.

Une de mes bonnes amies m’a rappelé l’autre jour ce que, lors de mon mariage, ma belle-mère lui a dit, lorsque mon amie lui avait demandé si elle était inquiète, dû au fait que nous étions d’origines culturelles et de religions différentes. Ma belle-mère a répondu : « Non, jamais. Je savais que si je traitais mes belles-filles avec respect et comme des reines, elles traiteraient mes fils comme des rois ». Et je dois dire que ma belle-mère nous a toujours traitées comme des reines. Ma belle-sœur et moi avons eu la chance d’avoir des beaux-parents qui nous ont acceptées dès le début pour qui nous étions, et nous ont traitées comme leurs filles.

Plusieurs invités ont remarqué comme nos jeunes mariés semblaient être faits l’un pour l’autre. Je suis d’accord. Je crois qu’ils ont trouvé le véritable amour et qu’ils vivront heureux jusqu’à la fin de leurs jours. Je me sens maintenant vraiment comme la « bonne fée » !